Première étape : MADRID.
La vie nocturne madrilène contraste avec la douce torpeur tourangelle. Une petite préparation physique s'impose pour faire face au décalage horaire.
Hôtel :
Hostal Regional (environ 4000 pesetas pour une chambre double). 18 calle del principe - 4ème étage.
Dans le quartier très animé de la Puerta del Sol et du Prado, vous êtes en plein coeur de l'éclate et vous pouvez faire un tas de choses à pied, y compris la visite du célèbre musée (gratuit le mardi). L'accueil est très sympa, les chambres propres avec douche sont très agréables. Rien à dire de plus, allez-y les yeux fermés.
Restos : Aucune indication précise, les bars à tapas se comptent par dizaines aux portes de votre hôtel. Anda !
Deuxième étape : SEVILLE.
Après Madrid, vous pensiez que les espagnols étaient fous, vous n'avez encore rien vu.
Hôtel :
Hotel Monreal. (7000 pesetas pour une chambre double avec salle de bain)
Dans le vieux Séville, dans un quartier adorable, à côté duquel la place Plumereau fait figure de décor pour film de série B. Bon accueil, chambres impeccables. Là encore, vous êtes en plein coeur de l'action pour faire le tour des bars à tapas, ou visiter la cathédrale (le panard !).
Restos :
La Bodega Santa Cruz. (A quelques mètres de vôtre hôtel)
Un bar pour manger à toute heure les meilleurs tapas de la ville (essayez les "pringas", sortes de petits sandwichs chauds au roquefort, au chorizo etc.) ou les tortillas de Camerones (petites omelettes aux crevettes), en buvant la bière locale, légère et glacée. C'est souvent la bousculade et il n'est pas rare de consommer dans la rue. Idéal pour prendre vos petits déjeuners... le matin c'est beaucoup, beaucoup, plus calme.
Cafés, sorties :
La Carboneria (ouvert de 20H à 4H, mais n'essayez pas avant minuit)
Vous pouvez y aller à pied de votre hôtel. Ni bar, ni boîte, il n'y a pas de droit d'entrée, ni de sélection. N'hésitez surtout pas à pousser la porte de cet et immense ancien dépôt de charbon : en effet, il n'y a pas d'enseigne sur la rue. Tous les soirs, des musiciens, les stars locales du flamenco, des groupes de salsa, jouent dans une ambiance incroyable (on a même vu des gens tocar la guitara dans les chiottes). Plusieurs bars, dont un à tapas, et un grand jardin éclairé par des néons de couleurs, où il fait bon prendre le frais. El panardo total !
Troisième étape : l'ALGARVE.
Vous voici dans le sud du Portugal. Pas de doute vous avez changé de pays ! Ici, c'est l'usine à touristes en short avec barres de béton pour décorer le littoral. Il y a quand même des endroits très sympas (les cabanes de pêcheurs sur la la plage de Faro). Pour dormir, nous vous conseillons d'éviter les agglomérations touristiques (Albuffeira) ou les petites villes bourgeoises (Faro). Nous avons choisis OLHAO (à 200 km environ de Séville) et nous n'avons pas regretté.
Hôtel :
Hôtel Bohemia (5000 escudos pour une chambre double avec salle de bain et télé) :
Le patron parle français et vous explique très gentiment, carte en main, ce que vous pouvez faire et voir dans les environs. Une étape très sympa avant de remonter sur Lisbonne.
Resto :
O tamboril , pour goûter la vraie cuisine traditionnelle de l'Algarve et vous gaver de poissons. Le patron parle français, l'accueil est top, le repas succulent et les prix mini.
Dernière étape : Lisbonne.
Réservez votre chambre très à l'avance. Demandez les prix par rapport au niveau de confort. N'hésitez pas à loger un peu en dehors de la ville (à Cacilhas par exemple), il y a des bacs pour rejoindre Lisbonne et on passe les ponts assez facilement en voiture.
Nous n'avons pas été complètement convaincus par la "folie des nuits Lisboètes", décrites dans les magazines branchés. C'est à se demander si ces journalistes ont mis les pieds à Lisbonne. Le quartier des docks, récemment réhabilité, accueille une enfilade de bars et de boîtes modernes, en fait assez classiques, qui distillent bien souvent une musique de type disco mobile. Préférez les vieux bar du barrio alto.
Resto :
Casa Do Alentejo (rua Porta de Santo Antao, dans le quartier de la Baïxa)
A ne rater sous aucun prétexte. Le cadre est absolument démentiel. Ce restaurant est en effet dans un Palais Mauresque du XVII ème, l'un des rares survivants du tremblement de terre de 1755 qui ravagea Lisbonne. Plusieurs salles, fréquentées surtout par des Lisboètes, un petit bar, un fumoir, un immense salon de réception rococo à souhait... le mieux c'est d'aller voir vous-même pour le croire.
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