Subway
Luc Besson.

C'était encore un cas où nous avions une base de décors naturels qu'il nous fallait compléter avec des variations qu'on rajoutait. Et c'est le mélange du réel et du fabriqué qui donne au film un intérêt visuel que nous n'aurions pas autrement. Le problème était de créer ces endroits qui n'existent pas, et pour cela il faut d'abord bien connaître les éléments que l'on possède et sur lesquels on va se greffer. Ensuite on fait des propositions et on dessine des décors qui complètent les décors existants c'est-à-dire ici la chambre du Roller, les tubes d'aération, certains couloirs, d'autres encore. Après, on raccorde les décors entre eux par des éléments de rappel, comme l'escalier et les gondoles de la Rotonde de Don Giovanni, et l'imagination que le public a de l'espace est complètement changée. Nous avions comme cela un couloir construit en studio avec une passerelle du haut de laquelle Christophe Lambert laisse tomber sa torche, et la partie inférieure pleine d'eau dans laquelle la torche tombe en raccord était un lieu réel tourné dans le métro.